NIMES
« résidence Mermoz »

L’écriture architecturale développée est simple et très lisible. Le bâtiment se décompose :
– Du corps de bâtiment élevé à R+2 dont les percements sont traités en bandeaux horizontaux afin de renforcer la longitudinalité du bâtiment et la tension déjà existante par son gabarit. Ce choix permet également de ne pas offrir d’allèges vitrées ou barreaudées aux loggias et ainsi de masquer le stockage malheureusement inévitable. Un retournement de ces bandeaux sur les pignons et sur la façade Nord permet enfin de s’affranchir d’une dialectique « façade noble / façade servante » ou « façade de jour / façade de nuit ».
– D’un attique, traité en structure légère, bardée de cassettes d’aluminium naturel. Le choix de ce matériaux lumineux, capable de capter les reflets du ciel, œuvre à la dématérialisation de ce niveau. Le bâtiment cherche à s’afficher comme un simple R+2.
Cette implantation compacte au Sud permet de libérer au Nord un espace résidentiel. Ce dernier, végétalisé d’essences Méditerranéennes, assure l’accès aux 3 halls depuis un portillon situé sur la rue Robert Surcouf par un cheminement longitudinal, à distance de la façade et des baies des chambres du rdc. Une bande servante est créée le long de la clôture Nord présentant local poubelle, abri vélos, accès piéton au sous-sol, et rampe de parking.